joi, 23 septembrie 2010

L'Automne du Coeur

C’est l’automne…
Le vent se précipite en bas des rues vides et suscite un torrent de chuchotements dans son sillage: les feuilles convoquent les fantômes de l’été pour rendre hommage au froid; elles sont pressées contre les vitres, et les vêtements ardents sont un dernier cri de désespéré avant que les mois monochrome arrivent.
Le soleil ne rit plus, le ciel s'assombrit. L'automne commence, la saison où on réfléchit.
La mélancolie m'envahit, mais pas de noirceur, parce que je peux encore voir des magnifiques couleurs.
La rosée enrobe les feuilles humides peu à peu... Une mer de feuilles fanées, tachées rouges et cuivrés. La brise solitaire d'un automne naissant est tomber en silence. Une feuille qui danse sur un rythme inquiétant se dépèche vers la mer, caressée par le vent.
Feuilles roulantes dans ma main, feuilles changeantes au ma gré. Je peints ma vie en nuances de gris. Douce et câline je m'enroule dans une couette de nuages.
J'aime me draper dans les odeurs de la terre fumante et hanter la nature de mes brumes mystérieuses. Le vent est brutalement froid; il fonce les feuilles des arbres comme il déchire vers l’hiver. Je regarde la guerre dans les derniers lambeaux de l’été...



   Les Feuilles Mortes
C'est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m'aimais et je t'aimais
Nous vivions tous, les deux ensemble
Toi que m'aimais moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur la sable les pas des amants désunis
Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux oů nous étions amis
En ce temps-la la vie était plus belle,
Et le soleil plus brűlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidele
Sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t'oublie?
En ce temps-la, la vie était plus belle
Et le soleil plus brűlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
Toujours, toujours je l'entendrai!
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Jacques Prevert

Listening to Opeth - Porcelain Heart
                  Cryptopsy - Phobophille
                  Hypocrisy - Weed Out The Weak
                  Behemoth - At The Left Hand Of God
                  Edith Piaf - Les Feuilles Mortes
                  Edith Piaf - L'Etranger
                  Edith Piaf - L'Hymne à l'amour
                  Jacques Brel - Ne me quitte pas
                  Placebo - Protege moi
Compunere pentru franceza. Maine poate o s-o citesc. Sau nu. Ma pot angaja ca scriitor de compuneri la franceza :)).

2 comentarii:

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